Des Sudistes chez les BlackFeet

Deux cavaliers arrivent au pas, par l'entrée est du village. Tous deux sont vêtus tels des trappeurs, le pantalon et la veste en daim. Le plus grand reconnaissable à sa barbe rousse porte la toque de castor sur le crâne. Il échange quelques paroles avec son frère cadet, qui porte leur soeur en croupe, avant d'entrer dans le village.

Femmes et enfants reculèrent en voyant les deux étrangers pénétrer leur village. Les hommes instinctivement, se placèrent devant leur famille, les bras croisés, prêt à sortir le casse-tête ou le tomahawk. Dans cette foule qui se formait autour de l'étrange équipage, un homme se fraya un chemin. C'était White Wolf, qui venait accueillir les trois Confédérés. Après les salutations d'usage, Angus s'adressa aux BlackFeet :


"_ Salut au peuple BlackFeet. Je me nomme Angus Mac Coy. Nous sommes natifs d'Ecosse, mais établis dans le Tennessee. Nos tenues ne parlent pas pour nous, mais nous servons la Confédération. Les Yankees voulaient voler nos misérables terres desquelles nous tirions notre pitance. Il nous a donc fallu nous battre pour défendre nos biens, et nos familles."


La plupart des BlackFeet parlaient l'anglais. Mais White Wolf traduisait aux anciens ou au plus jeunes ce que le géant sudiste clamait. Le second cavalier et la femme qu'il portait descendirent également du cheval. Cette dernière à la différence des deux hommes, portaient la tenue réglementaire des infirmières de la Confédération : une robe grise et austère, un tablier blanc plus très frais, des cheveux longs remontés en cghignons sous un fichu, un camet au cou comme seul signe de coquetterie. Angus Mac Coy repris :


"_ Je vous présente une partie de ma famille. Voici ma soeur aînée, Margareth. Elle est infirmière. Voici mon frère cadet, Stuart. Tout comme moi, il est un "Scout" des Rangers du Sud. Nous sommes venus sur l'invitation de White Wolf après que votre chef Erespoe l'ait approuvé. Nous sommes venus en paix, et nous espérons que nos deux peuples pourront coéxister malgré ces terribles guerres."

Arrivant en trottinant sur son cheval, Igandar héla ses compagnons de route
Hé!!!

Attendez-moi!!!

Enfin arrivé à hauteur après que tous ce soient retournés vers le nouvel arrivant, il adressa moins fort à ses camarades de chevauchée

Oui, je euh...on ne choisi pas quand un besoin urgent vous prend, en puis avec Gaudriole on a un peu perdu vos traces, heureusement j'ai sorti ma longue vue et je vous ai enfin reperés.

Tachant de faire bonne figure, le nouvel arrivant arborait un uniforme de l'armée confédérée très poussiéreux. Il se tenait droit sur son cheval et remis de ses émotions scrutait les arregardants autant que ces derniers le dévisageaient...

C'était la première fois qu'il voyait un campement indien et donc par la même Black Feet

Il fut surpris par sa dimension et le naturel avec lequel ce village s'intégrait avec l'environnement, on s'y sentait bien...
Du moins dès lors que l'on faisait abstraction des regards parfois moirs de certains des guerriers qui s'étaient saisis de leurs armes à la vue d'hommes blancs.

Mais comment les blamer de reconnaitre la couleur de peau de ceux qui avaient pris en otage leur chef?

Se plaçant à la hauteur d'Angus, il attendait que les présentations rituelles soient terminées.

Nombreux sont les papooses et jeunes indiens que leurs mères tiennent à l'écart de la guerre et de l'Homme blanc. C'es donc toujours pour eux un moment important lorsque des représentants sudistes ou nordistes arrivent au campement. Ils se pressent alors en masse à l'entrée du village et regardent avec engouement les étrangers. Dans leurs têtes se bousculent divers sentiments comme la crainte, la curiosité, l'admiration mais rarement la haine ou le dégoût.
Leurs parents sont plus prudents, depuis les massacres perpétrés par les Francs Tireurs, ils réfléchissent longuement avant d'accorder leur confiance à un soldat blanc.

Moinekerien, alerté par les cris des papooses, sort de sa tente, coiffé de majestueuses plumes de grand corbeau. Il porte sur ses épaules une épaisse fourrure de bison ainsi qu'un collier fait de griffes d'ours autour du cou. Il s'approche ensuite des nouveaux arrivés avant de s'arrêter à quelques pas d'eux. Il les accueil d'un geste du bras et d'un hochement de tête.

En tant qu'amis de la tribu Blackfeet, vous êtes les bienvenus dans ce campement.
Vous y trouverez de quoi manger, boire et nous mettrons des tipis à votre disposition.

L’indien adresse un sourire à la squaw blanche derrière le grand trappeur barbu. Puis il se retourne et donne quelques consignes à un jeune guerrier derrière lui. Ce dernier s’élance ensuite vers les tentes réservées aux invités afin d’y mettre de l’ordre.